Une équipe d’Harvard met au point un procédé de constructions 3D de tissus vascularisés
CAMBRIDGE, Massachusetts- Une équipe de l’Institut Wyss à l’Université d’Harvard (SEAS) a mis au point un procédé pour la constructions en 3D de tissus vascularisés de plus d’1 cm d’épaisseur; ces tissus sont constitués de de cellules souches humaines, de matrice extracellulaire, et de canaux circulatoires bordés de cellules endothéliales.
Le réseau de vascularisation ainsi obtenu permet de perfuser ces tissus en apportant des nutriments et des facteurs de croissance pendant au moins 6 moins.(1)
Ainsi on « imprime » (voir la video, ci-dessous) des cellules souches humaines mésenchymateuses, des fibroblastes humains de derme neonatal dans une matrice extra-cellulaire vascularisée qui est recouverte de cellules endothélailes de veine ombilicale humaine ; en perfusant avec des facteurs de croissance on obtient la différenciation en cellules de la lignée osseuse ; ce travail constitue une étape fondamentale dans la création d’architecture de tissus humains pour les réparer.
« Ce travail étend les capacités de notre plate-forme bioprinting multi-matériaux pour les tissus humains épais, et nous rapproche un peu plus de la création d’architectures pour la réparation des tissus et la régénération »
dit- Jennifer A. Lewis, Sc.D., auteur principal de l’étude, qui est professeur au SEAS.
1. Three-dimensional bioprinting of thick vascularized tissues
David B. Koleskya,1, Kimberly A. Homana,, Mark A. Skylar-Scotta,1, and Jennifer A. Lewisa,
PNAS | March 22, 2016 | vol. 113 | no. 12 | 3179-3184 + supplement material
2. Video: Scaling up Tissue Engineering
Bioprinting technique creates thick 3D tissues composed of human stem cells and embedded vasculature, with potential applications in drug testing and regenerative medicine